Le Brésil et le Mexique figurent parmi les pays les plus dangereux pour les défenseurs de l'environnement et des droits humains en lien avec des activités minières.
Une délégation d'organisation de défenseurs des droits humains et des représentants de communautés autochtones du Mexique et du Brésil directement affectées dans le cadre d’activités extractives de l’entreprise Ternium se rendent dans plusieurs pays de l’Union européenne. Ces organisations, Global Rights Advocacy, PACS, Environmental Defender Law Center et Tsikini, ont contacté également l'Initiative pour un devoir de vigilance et SteelWatch.
Une demande d'entrevue concernant les impacts sur les droits humains et l'environnement en lien avec des activités de Ternium, société de participation financière luxembourgeoise (soparfi/holding dans le domaine de la sidérurgie leader en Amérique latine) est restée sans réponse. Il faut noter dans ce contexte que cette attitude n'est pas en accord avec les Principes directeurs des Nations Unies en matière droits humains et entreprises qui, au niveau du principe 18, stipulent clairement que le processus de l'évaluation des entreprises des incidences de leurs activités sur les droits humains devrait "comprendre de véritables consultations avec des groupes et autres acteurs concernés susceptibles d’être touchés, et ce en fonction de la taille de l’entreprise et de la nature et du cadre de l’activité."
Le rapport "The Real Cost of Steel: Environmental racism, sacrifice zones and impunity along the supply chain" a été remis le 2 mai à Ternium dans leurs locaux au boulevard Royal avec un appel au devoir de vigilance en matière des droits humains et environnementaux.
Des entrevues ont eu lieu avec des acteurs du monde politique et de la société civile avec la délégation d'organisation de défenseurs des droits humains.
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